« Le travail d’Éric de Dormael a la particularité et la force de répondre à trois problématiques importantes du design : le volume la lumière le contexte.Éric est avant tout un sculpteur. Il contextualise ses œuvres en accordance aux volumes dans lesquelles elles sont installées, afin de créer un décor précis et une parfaite alchimie entre ses créations et l’environnement qui les entoure.C’est un volume dans le volume. Une chrysalide, une architecture, une structure, un chaînage immatériel qui s’inscrit dans des espaces bien réels.Ses œuvres rendent le matériel immatériel. L’architecture se dissout sous les ombres portées de ses créations.Incroyablement fragiles dans leur mise en œuvre, chaque pièce apparaît pourtant d’une force rare. Un réflecteur et deux brindilles savamment conceptualisés « suffisent » à reconstituer une forêt abstraite d’arbres géants !La dualité entre force et fragilité, la mise en lumière naturelle et le pouvoir presque mystique, la transfiguration par les micro sources lumineuses en font des œuvres aussi magiques, puissantes, qu’exceptionnelles. »
Jean-Louis Deniot, Architecte d’intérieur – Juin 2018
Éric de Dormael’s work distinctly and powerfully reflects three important aspects of design: volume light context Eric is first and foremost a sculptor. He contextualizes his works according to the volumes in which they are placed, creating a specific setting and a perfect alchemy between his creations and their environment. They are volumes within a volume. A chrysalis, an architecture, a structure, an immaterial chain, that fits into real settings. His works make what is material immaterial. The architecture disappears into the shadows cast by his creations. Incredibly fragile in their workmanship, each piece nonetheless appears to be of rare strength. One reflector and two cleverly designed twigs manage to create an abstract forest of giant trees! The duality between strength and fragility, natural light and near mystical power, the transfiguration by micro-luminous sources, make these works as magical and powerful as they are exceptional.
Jean-Louis Deniot, Interior designer
LA LIBERTÉ DANS LE CADRE
Fragment d’un discours amoureux
Éric de Dormael est un homme amoureux. Il se dégage de cet artiste de la joie et de la liberté. Il aime prendre du plaisir et donner du plaisir à travers ses œuvres qui sont le vecteur de cette simplicité d’être au monde et dans le monde. Éric de Dormael a très vite su ce qu’il voulait faire dans la vie : dessiner. Il ne reste pas très longtemps sur les bancs de l’école – quelle que soit l’école – et n’en retient que ce qu’il en veut, que ce qui nourrit son être profond. Le dessin le guide et l’accompagne. Car le dessin est tout à la fois rigueur et liberté : liberté dans la création, rigueur dans le trait. Ces deux pôles construisent et animent son parcours. A Saint-Luc de Tournai ou encore à l’Atelier Met de Penninghen, s’il n’adhère pas à tous les enseignements, il perfectionne néanmoins son geste graphique et apprend la perspective, l’appréhension des volumes dans leur complexité. Les préceptes de la formation d’architecte trouvent écho dans son fonctionnement intérieur. En effet, les nombreuses professions qu’il a pu exercer par la suite dans un joyeux désordre, semblent être les étapes d’une quête, comme un cheminement initiatique. Sa volonté revendiquée de s’amuser, de ne pas se contraindre, cache une véritable exigence, un besoin de précision. Les artistes dont Éric de Dormael observe le travail sont eux aussi en quête de cette exactitude qui sert d’écrin à leur créativité. Le premier d’entre eux est l’architecte Mallet-Stevens, figure phare de la France de l’entre-deuxguerres. Ils ont en commun un mode de construction fait de volumes dépouillés, sans ostentation, au sein desquels la lumière est un matériau à part entière. Ainsi, les sculptures d’Éric de Dormael peuvent en laiton, de plâtre ou de bronze, leur densité n’existe que dans un rapport à l’ombre et à la lumière. Ces éléments éphémères et insaisissables viennent de l’extérieur ou de l’intérieur de l’œuvre elle-même. L’artiste glisse au sein de ses œuvres des sources lumineuses savamment orchestrées qui lui permettent de jouer sur la tridimensionnalité. Outre leur propre volume, l’ombre portée de chacun des éléments qui les constituent permet une démultiplication de leur dessin qui envahit murs et plafonds. Trame légère, mouvante, la ligne se fait aléatoire.
Les sculpteurs contemporains Theo Jansen et Fausto Melotti nourrissent également son imaginaire. Tous deux réalisent des œuvres à l’apparente fragilité, légères, flottantes, mais ayant un solide ancrage métaphysique. Les œuvres cinétiques du premier se meuvent par le souffle du vent. La construction de l’ingénieur à la précision extrême reprend sa liberté. C’est ce vers quoi nous emmène Éric de Dormael. Ses assemblages à la géométrie maîtrisée forment le squelette d’œuvres poétiques qui mêlent humour et enchantement. Il leur donne une structure, les compose par juxtapositions, décrochés, croisements des forces verticales et horizontales pour créer un réseau dans lequel circulent l’air et la lumière, sources de vie. Le vide y a une importance fondamentale. Il n’est pas un manque, un « trou», mais un espace en tant que tel. Comme le blanc dans une page, il laisse s’engouffrer l’inconscient du sculpteur et offre de la place à celui du spectateur. On ne peut évoquer le travail d’Éric de Dormael sans aborder le concept de ligne claire propre au neuvième art. Hergé en est le principal représentant. Les aventures fantastiques de ses héros sont mises en valeur par un travail rigoureux du graphisme, qui confine parfois à l’obsessionnalité. Si les sculptures d’Éric de Dormael peuvent être apparentées à ce principe moteur de lisibilité maximale, d’élimination de tous les éléments graphiques accessoires, c’est surtout dans sa force de travail que le sculpteur rejoint l’auteur. En effet, Éric de Dormael est un travailleur acharné. Son point de départ, quand l’idée a germé dans son esprit, est toujours le dessin au crayon. Une esquisse, quelques traits, des lignes de forces, qui peu à peu prennent vie ou sont abandonnés, puis repris, modifi és, détournés, fignolés. Le « crobar », comme il le dit lui-même, devient un jour dessin technique. Il réalise alors une petite maquette, la troisième dimension faisant son entrée sur la scène pour ne plus la quitter. Là encore, rien n’est acquis. Tout est sujet à amélioration, interrogation. Car Éric de Dormael doute, hésite, rature. Admiratif de l’extravagance des autres, il contrôle sa propre impertinence. Soumise au cadre, elle en puise la force. La difficulté de son travail réside également dans le passage d’un format à un autre : ce qui fonctionnait en modèle réduit va-t-il supporter le passage au monumental ? Si certaines de ses pièces sont de taille modeste, beaucoup sont très grandes. Cette étape peut s’avérer complexe et met en exergue la capacité de l’artiste à s’adapter et à adapter sa création à de nouvelles contraintes formelles. L’alliance de l’exactitude et de la hardiesse fait alors que la magie opère et que l’œuvre, enfin, vient au monde.
Il ne faut pas oublier un facteur fondamental dans l’approche artistique d’Éric de Dormael qui est son humilité face à la Création, c’est-à-dire face à ce que la nature nous donne à contempler. Ainsi il « collectionne ». Beaucoup d’images bien sûr, énormément même, qu’il grappille par ci par là et qu’il conserve sur lui. Elles sont trouvées sur Internet, dans des livres ou saisies sur l’instant d’un moment afin d’en capturer la sensation. Il ramasse aussi, et cueille. Dans son atelier, des boites sont empilées, pleines de graines, de feuille, de morceaux d’humus où germent des herbes, de fractales que l’on retrouve naturellement mises en trois dimensions… Car ce sont là ses véritables sources d’inspiration, c’est là qu’il puise pour alimenter sans cesse sa réflexion. Les lignes, les formes géométriques, la rigueur, ne sont là que pour mettre en avant cette poésie de l’éphémère. Tous les jeux de lumière sont pour lui d’inépuisables défis à sa propre création. Le soleil du matin qui filtre à travers les persiennes, le halo d’une bougie et son chatoiement sur les murs, le miroitement de l’eau… Ces œuvres révèlent cette admiration, cette candeur presque enfantine face au monde. Les matériaux qu’il utilise donnent à chacune de ses œuvres une vibration particulière qui lui permet de s’approprier pour un temps une part de cette Création. Ainsi le laiton, tout particulièrement, permet des effets très changeant. Quand il est poli, la lumière s’y reflète, scintille et embrase parfois l’élément sur lequel elle se pose. Quand il est satiné, elle se fait plus douce, plus feutrée, comme une caresse. Le bronze a une interaction avec la luminosité qui est plus masculine, plus abrupte, jeu entre la patine et la surface. Les aspérités creusent la matière, les points saillants la renvoient avec d’autant plus d’éclat. Enfin le plâtre absorbe la lumière, la rend plus velouté, moins nette. Parfois le sculpteur ajoute des éléments étrangers à la sculpture elle-même, combine les matériaux. Des billes de verre, par exemple, peuvent venir donner des coups de fouet lumineux, former un ruissellement de lueurs. Le travail d’Éric de Dormael est le fruit d’une réflexion qui a suivi de nombreux jalons jusqu’à assumer pleinement sa volonté artistique. Sa rigueur n’est en rien désincarnée. C’est un artiste profondément humain. Sa liberté n’est en rien désinvolte. Elle est au service de tous ceux qui l’entourent. Éric de Dormael est un homme amoureux : du monde, de la vie et des autres. C’est à eux qu’il rend hommage à travers ses œuvres.
FREEDOM WITHIN THE FRAMEWORK
Fragment of a lover’s discours
Eric de Dormael is in love. The artist exudes happiness and freedom. He takes pleasure and brings pleasure through his works, celebrating the simplicity of being. From a young age Eric de Dormael knew that all he wanted to do was draw. He never stayed long at any school and was only inspired by what fed his inner being. Drawing guided his existence, providing him with both rigour and freedom. These two pillars sustained and inspired his journey. Although not always in agreement with their teachings, it was while at Saint-Luc de Tournai and at the Atelier Met de Penninghen that de Dormael perfected his drawing skills and learned about perspective, understanding volumes in all their complexity and deeply responding to the precepts of architectural training. He undertook all his professional work thereafter in a joyful disorder, as if on a quest, much like a journey of initiation. His need for fun, freedom and lack of constraint being as essential to him as his need for precision and rigour. Éric de Dormael is particularly attentive to other artists in search of rigour through which to structure their creativity. The first of these is architect and leading French interwar figure, Mallet-Stevens. They have in common a method of construction made of un-ostentatious bare volumes within which light is a material in its own right. Éric de Dormael’s sculptures are made of metal, plaster or wood, their density existing only in relation to light and shadow. These ephemeral and elusive elements come from outside or inside the work itself. The artist inserts cleverly orchestrated light sources allowing him to play with three-dimensionality. Besides their own volumes, his works cast the shadow of each of the elements that constitute them, allowing for a multiplication of their design, shedding light over walls and ceilings. The line becomes a random, light, moving weft.
Contemporary sculptors Theo Jansen and Fausto Melotti also feed his imagination. Both create works that appear to be fragile, light, floating, but have a solid metaphysical anchor. Jansen’s kinetic works shift with the wind. Engineer Melotti’s constructions of extreme precision are given back their freedom. This is where Éric de Dormael takes us. His geometrically mastered assemblages form the skeleton of poetic works that blend humour and enchantment. He gives them structure, creates them by juxtapositions, unhinged, blending vertical and horizontal forces to create a network in which air and light – sources of life – circulate. Void is of fundamental importance in de Dormael’s work. It is not emptiness or absence, but space in its own right. Like the white of a page, it allows for the sculptor’s subconsciousness to flow, providing space for that of the onlooker. One cannot evoke Éric de Dormael’s work without addressing the concept of ligne claire distinctive to the Ninth Art of which Hergé was a principal representative. His heroes’ fantastic adventures are highlighted by rigorous graphics, bordering at times on the obsessive. If Éric de Dormael’s sculptures are akin to this driving principle of maximum legibility and elimination of all accessory graphic elements, it is especially in his work ethic that the sculptor connects with the author. Éric de Dormael is a hard worker. When an idea emerges, his starting point is always a pencil drawing. A sketch, a few lines, an outline which gradually comes to life or is abandoned, then taken up again, modified, diverted, refined. Then, one day, the sketch becomes a technical drawing. He then makes a small scale model. It is at this stage that the third dimension is introduced. Nothing is taken for granted. Everything is subject to improvement, to questioning because Éric de Dormael doubts, hesitates, deletes. Admirative of extravagance in others, he controls his own impertinence. Subjected to a framework, he draws strength from it. The difficulty of his work also lies in the transition from one format to another: will a scale model form withstand the transition to monumental? If some of his pieces are modest in size, many are very large. This transitional stage can be complex, highlighting the artist’s versatility and his ability to adapt his work to new formal constraints. The combination of accuracy and audacity creates the magic that allows the works to finally come to life.
A fundamental element in Eric de Dormael’s artistic approach is his humility in the face of Creation: what nature gives us to contemplate. Therefore de Dormael collects a multitude of images that he gathers here and there and holds on to. He finds them on the Internet, in books or seizes them out of the blue, capturing a particular sensation. He gathers and collects. In his workshop boxes are stacked full of seeds, leaves, pieces of humus where herbs germinate, fractals that are naturally three-dimensional… These are his true sources of inspiration from which he draws to constantly feed his reflection. The lines, the geometric forms, the rigour, are simply there to highlight this poetry of the ephemeral. Changing lights are never-ending challenges for de Dormael’s own creations. The morning sun filtering through the blinds, the halo of a candle and its glimmer on the walls, the shimmering of water… His works reveal his admiration and almost childish candor for the world around him. The materials he uses give each of his works a particular vibration allowing him to claim, for a time, part of this Creation. Brass in particular permits very versatile effects. When it is polished the light is reflected, it sparkles and sometimes sets the element on which it is placed on fire. When satiny it becomes softer and more felted, resembling a caress. Bronze has a more masculine, more abrupt interaction with luminosity, a play between patina and surface. Roughness digs into the material, its salient points reflecting it with all the more shine. Lastly, plaster absorbs the light, making it more velvety, less clear. At times the sculptor adds foreign elements to the sculpture, combining materials such as glass beads bringing a luminous boost, forming a stream of light. Éric de Dormael’s artistic work is the result of a meandrous journey. Remaining rigorous in his practice, he is a deeply human artist, his freedom impacting all those around him. Éric de Dormael is in love with the world and with life, paying them homage through his works.
LA MINUTIE JOYEUSE
« Éric de Dormael est un artiste timide, humble, ludique, attentionné. C’est aussi un artiste enthousiaste. Chaque fois qu’il me raconte ce qu’il est en train de créer, chaque fois qu’il me montre une esquisse puis l’œuvre aboutie, il me transmet sa joie : joie de créer ; d’avoir travaillé ; d’avoir découvert que ce qu’il avait esquissé sur papier dépasse encore ses espérances. Son enthousiasme et sa joie sont communicatifs. Comment ne pas s’enthousiasmer à son tour lorsque l’on découvre ses pièces si différentes, fil de laiton délicatement ouvragé, petites pièces uniques en bronze ou bien installations lumineuses en plâtre ?
J’ai voulu avec cette exposition montrer Éric de Dormael comme je le vois. Son univers, car c’est bien d’un univers qu’il s’agit, mérite d’être montré dans sa globalité, vécu comme un ensemble d’œuvres, explorant la lumière, jouant de constructions et d’illusions. Ce qu’il ne dit pas avec des mots il le met en scène dans ses pièces. Labyrinthes dorés, jeux d’ombres et de lumières comme des bijoux, je retrouve toujours dans les œuvres d’Éric de Dormael son côté ludique, son sourire toujours prêt à naître, son élan et aussi sa persévérance, sa capacité de travail, son attention aux détails, sa joie de découvrir que l’ombre qu’il espérait s’est démultipliée sans fin. Mais c’est aussi un artiste que se remet en question et qui n’hésite pas à se lancer des défis. Pour la première fois, il montre des miroirs et une console qui viennent compléter son univers, explorant un nouveau monde : celui des arts décoratifs.
Lorsque je lui ai proposé cette exposition et ce catalogue, j’ai eu l’impression d’un enthousiasme gourmand, quasi enfantin, et tout de suite ses mains se sont mises en mouvement : il me racontait ainsi tout ce qu’il allait créer. Inscrivant son œuvre dans la durée, ses oeuvres viennent consacrer 20 années de travail, de découverte, de minutie. »
Sophie Négropontes – Juin 2018
JOYOUS PRECISION
Éric de Dormael is a shy, humble, playful, caring and enthusiastic artist. When he tells me what he is in the process of creating, showing me a sketch and then the completed work, I can feel his exhilaration and delight at having discovered that what he had sketched on paper exceeds his expectations. His enthusiasm and joy are communicative, as is the excitement of discovering the diversity of his work: delicately crafted brass threads, small unique pieces made of bronze, or luminous installations made of plaster. Through this exhibition I want to show Éric de Dormael as I see him. His world deserves to be shown in its entirety, experienced as a body of work exploring light and playing with construction and illusion. What he can not say in words is expressed through his pieces. His works are jewels: golden labyrinths playing with light and shadow. I can always recognise Éric de Dormael’s playful side in his works, his smile at the ready, his drive and perseverance, his incredible work capacity, his attention to detail, his awe at discovering that the shadow he had hoped for has multiplied endlessly. He is an artist who questions himself, always up for challenges. For the first time he is exhibiting mirrors and a console, exploring a new world – that of decorative arts. When I suggested this exhibition and catalogue, I felt de Dormael’s zealous, almost childish enthusiasm as he told me all he was about to create. Highlighting the lasting quality of his work, the exhibition and catalogue crown 20 years of creation, exploration and precision.
Sophie Negropontes
Eric de Dormael conçoit et réalise des oeuvres uniques, de formes architecturales, en bronze ou laiton, fil d’inox ou fil de laiton.
Chaleur dorée et chatoiement, reflets soyeux : les matières se déclinent, entre matité et brillance, éclats métalliques et effets réfléchissants.
Les entrelacs, structurés ou aléatoires, jouent avec les pleins et les vides pour créer des formes poétiques et délicates.
Caractérisés par leur légèreté, leur fluidité de forme et de transparence, ces sculptures, sont vouées aux jeux subtils de l’ombre et de la lumière, auxquels les sources lumineuses ajoutent : reflets, chatoiements, découpes et vibrations dansantes sur les murs, l’essentiel étant de faire naître des images, des impressions et des sensations.
Co-créateurs de la marque, Eric de Dormael, depuis plus de 22 ans, a créé pour la société Ombre portée, spécialisée dans le luminaire décoratif monumental « sur-mesure » pour la prescription haut de gamme. Sculptures lumineuses, plutôt que luminaires éclairant, qui trouvent leurs places dans les lobby d’hôtels de luxe ou leurs grandes cages d’escaliers.
Biographie :
Eric de Dormael est né en 1951 à Paris. Dès l’âge de 13 ans, il sait qu’il veut consacrer sa vie au dessin et que rien d’autre ne l’intéresse. Très vite, il sort du cursus scolaire traditionnel et, en 1968, il est inscrit à l’Ecole Saint-Luc de Tournai en Belgique où il fait ses « Humanités artistiques ». Cette école lui permet une formation technique et intellectuelle où l’accent est mis sur la polyvalence et la créativité. En 1971 il entre à l’atelier Met-de-Penninghen (ESAG) à Paris. Coïncidence – ou non cette école est installée dans les locaux de l’Académie Julian, fondée en 1867, qui a formé des générations d’artistes français et étrangers ainsi que sa mère et sa soeur.
L’école revendique une formation théorique et pratique en prise avec le réel. Éric de Dormael y parfait son dessin et y apprend la perspective. Ces deux écoles lui feront découvrir la rigueur qui influence tout son travail depuis.
Le parcours d’Éric de Dormael est loin des sentiers battus. C’est un touche-à-tout insatiable. Il commence par réaliser des maquettes d’architecture, puis occupe plusieurs postes : maquettiste, chef de studio graphique, directeur d’unité PAO. En parallèle, il est photographe et pendant quelques temps professeur de dessin. Il crée ensuite son propre studio graphique dans le secteur de la publicité. Toutes ces expériences, menées parfois de front, lui permettent d’affiner son talent pour le dessin et la conception tridimensionnelle.
Éric de Dormael commence à fabriquer des meubles en bois sur lesquels il pose des petits luminaires de sa création. S’il ne rencontre pas de succès pour son mobilier, ses lampes en revanche plaisent. Il va donc s’y consacrer exclusivement. Il aime à raconter qu’à plusieurs reprises des professionnels lui demandent s’il est possible de voir
les originaux issus de ces « maquettes ». C’est de cette façon qu’il se lance dans la création de pièces de très grande taille. Co-fondateur d’Ombre Portée en 1998, il dirige l’atelier qui se spécialise dans le luminaire monumental sur-mesure. Sa clientèle est composée d’architectes d’intérieur, de décorateurs et de grandes marques de luxe. Parallèlement, il est administrateur puis trésorier du GIL, Syndicat du luminaire. Rapidement Ombre Portée participe à Maison & Objet – où il rencontre Hervé Langlais – puis en 2009 à « Hors-Série – Galerie éphémère », exposition dédiée à la pièce unique contemporaine, organisée par les Ateliers-d’Art-de-France, pour lesquels il sera administrateur, trésorier et vice-président.
En 2011 et 2012, il réalise des pièces monumentales pour Jean-Louis Deniot pour les éditions d’AD Intérieurs, sur les thèmes de « L’art de vivre avec l’art » puis des
« Voyages imaginaires », évènements ayant lieu dans l’hôtel particulier de la maison de ventes aux enchères Artcurial, rond-point des Champs-Elysées.
Éric de Dormael participe en 2013 et 2015 au salon « Révélation » à Paris, sous la verrière du Grand-Palais. C’est à l’occasion de ce salon que le designer de la Galerie Négropontes lui présente la fondatrice avec laquelle il noue des liens de respect et de confiance.
En 2015, la Mairie de Paris expose une sélection d’œuvres parmi 70 créateurs contemporains haut de gamme pour « Design & artisanat d’art : Berlin et Paris exposent leurs créateurs ». La même année, il est exposé par la galerie By-Chatel à Paris pour ses sculptures lumineuses. En effet, il développe une activité purement artistique, réalisant des pièces uniques en laiton, en plâtre ou en bronze, toujours en harmonie avec son médium de prédilection : la lumière. Pour la sculpture lumineuse Ossature, il reçoit le Grand Prix du luminaire du GIL, dans la catégorie « Coup de Cœur du public », et le « Label-Via ».
En 2016, en parallèle d’Ombre Portée qui poursuit ses activités, Éric de Dormael participe à plusieurs salons et expositions. Il prend part à une exposition collective au Musée des Arts décoratifs de Berlin, puis réalise des œuvres communes avec le sculpteur Agnès Baillon qui sont montrées par la Galerie Carole Decombe à Paris et par la Slete Gallery à Los Angeles et San-Francisco. Pour la première fois, il participe aux PAD de Paris et Londres, concevant des pièces spécifiques pour le stand de la Galerie Négropontes.
Sophie Négropontes le représente officiellement l’année suivante, et montre plusieurs de ses œuvres, toujours aux PAD, mais aussi à Collective Design et The Salon Art + Design à New York. Des œuvres lumineuses sont également intégrées à « Synthésis », collection anniversaire de la galerie.
En 2018, outre les participations aux salons aux côtés des autres artistes de la galerie, une rétrospective de l’œuvre d’Éric de Dormael, «Vingt années-lumière» est présentée sur les murs de la rue de Verneuil, venant célébrer 20 ans de création artistique.
Ses inspirations :
Tout ce qui touche à la lumière et à ses ombres portées :
De par ma formation, tout ce qui touche au graphisme :
Les artistes :
« Le dessin est très important pour moi. Il est à la base de toutes mes créations.
Chaque idée est d’abord travaillée au crayon. Croquis après croquis j’élabore la sculpture, tant sur la forme que sur le coté technique de la réalisation. Je passe ensuite par une étape de petite maquette avant de reprendre l’idée au format souhaité.
La lumière et ses jeux d’ombres sont ensuite adaptés à la sculpture pour créer les ombres souhaitées pour l’habiller, la mettre en relief.
Mon matériau de prédilection est le laiton (en tôle ou en fil) pour sa souplesse de travail : soudures aisées, malléabilité qui s’adapte aux formes que je veux créer, palette des patines, différentes réflexions de la lumière (laiton poli ou brossé). Mais je travaille également le fil d’inox, la cire perdue et le plâtre.
Je recherche dans mon travail la poésie et le coté architecturé de la forme, mais également les jeux d’ombres que celle-ci projettera sur les murs ainsi que les jeux de reflets sur sa matière. »
Vingt années-lumières du 05 Juin – 07 Octobre 2018 – Galerie Négropontes
« En 1998, le designer et sculpteur Eric de Dormael fonde l’atelier Ombre Portée. Il y conçoit des luminaires habités par l’architecture, striant l’espace de leurs rayons. Toujours imprégné de structures poétiques, son travail est à retrouver dans l’exposition « Vingt années-lumière ».
Lorsque l’on s’approche au plus près des frontières, arrive un moment où elles se brouillent, laissant entrevoir leur arbitraire.
Ainsi en va-t-il de celle qui sépare, art et design.
Pour son exposition « Vingt années-lumière », à la Galerie Négropontes, Éric de Dormael présente un ensemble de pièces sculpturales. Structures en trois dimensions ajourées, aux élans orthogonaux, les œuvres d’Éric de Dormael sont faites pour interagir avec la lumière. Projetant ainsi des ombres qui quadrillent l’espace de manière aussi chaotique qu’ordonnée. Issu du (et imprégné de) dessin, Éric de Dormael cultive les lignes. Des lignes claires, graphiques, et mêmes des droites. Une rectitude qui, au gré des profondeurs de champ et des éclairages, cède la place à des ombres tantôt noires et nettes, tantôt grises et floutées. Pour des œuvres dont la taille varie elle aussi de modeste à quasi-monumental. »
Exposition « Vingt années-lumière » d’Éric de Dormael : entre architecture et design
« En laiton poli ou satiné, en bronze patiné, en plâtre… les sculptures d’Éric de Dormael jouent sur les reflets et la réverbe lumineuse. Créant ainsi des prolongations d’espace. Un souci architectural, qui se retrouve dans les influences d’Éric de Dormael. En témoigne sa sculpture Mallet S. (2016), en hommage à l’architecte moderne Robert Mallet-Stevens. Parmi les matériaux utilisés par Éric de Dormael, certains absorbent la lumière, d’autres la réfléchissent.
Et très souvent s’opère un mélange singulier entre ces deux alternatives, auxquelles s’ajoutent encore d’autres modalités optiques. Sculptures aux titres évocateurs — Sphère, Cube, Architecture, Sismographe, Échafaudage, Ossature, Onde A, Immeuble, Haussmann… — les pièces d’Éric de Dormael lancent des rayons qui brouillent les lignes. Certaines de ses œuvres incorporent des sources lumineuses miniaturisées, créant ainsi leur propre système d’ombres. »
La lumière comme fil conducteur : théâtre d’ombres et sculptures-luminaires
« Pour l’exposition « Vingt années-lumière », la Galerie Négropontes propose ainsi une vaste exposition monographique d’Éric de Dormael. Un accrochage à caractère rétrospectif, puisqu’il vient célébrer vingt ans de création artistique. Une création mêlant intimement dessins, arts appliqués, design et architecture. Éric de Dormael a effectivement entamé son parcours par la fabrication de maquettes d’architecture. Pour ensuite créer son propre studio graphique dans le secteur de la publicité. Photographe et professeur de dessin à ses heures perdues, il fabrique alors également des meubles en bois, auxquels il adjoint de petits luminaires. Une activité qui aboutit, en 1998, à la fondation de son atelier Ombre Portée. Avec une spécialisation dans le luminaire monumental sur mesure. Retour sur ces vingt années d’exercice, l’exposition « Vingt années-lumière » synthétise ainsi l’obsession quadridimensionnelle d’Éric de Dormael : trois pour l’espace, une pour le temps. »
Parisart.com – 10 août 2018
LA LIBERTÉ DANS LE CADRE – Fragment d’un discours amoureux
« Éric de Dormael est un homme amoureux.
Il se dégage de cet artiste de la joie et de la liberté.
Il aime prendre du plaisir et donner du plaisir à travers ses œuvres qui sont le vecteur de cette simplicité d’être au monde et dans le monde.
Éric de Dormael a très vite su ce qu’il voulait faire dans la vie : dessiner. Il ne reste pas très longtemps sur les bancs de l’école – quelle que soit l’école – et n’en retient que ce qu’il en veut, que ce qui nourrit son être profond. Le dessin le guide et l’accompagne. Car le dessin est tout à la fois rigueur et liberté : liberté dans la création, rigueur dans le trait. Ces deux pôles construisent et animent son parcours. A Saint-Luc de Tournai ou encore à l’Atelier Met de Penninghen, s’il n’adhère pas à tous les enseignements, il perfectionne néanmoins son geste graphique et apprend la perspective, l’appréhension des volumes dans leur complexité. Les préceptes de la formation d’architecte trouvent écho dans son fonctionnement intérieur. En effet, les nombreuses professions qu’il a pu exercer par la suite dans un joyeux désordre, semblent être les étapes d’une quête, comme un cheminement initiatique. Sa volonté revendiquée de s’amuser, de ne pas se contraindre, cache une véritable exigence, un besoin de précision.
Les artistes dont Éric de Dormael observe le travail sont eux aussi en quête de cette exactitude qui sert d’écrin à leur créativité. Le premier d’entre eux est l’architecte Mallet-Stevens, figure phare de la France de l’entre-deux- guerres. Ils ont en commun un mode de construction fait de volumes dépouillés, sans ostentation, au sein desquels la lumière est un matériau à part entière. Ainsi, les sculptures d’Éric de Dormael peuvent en laiton, de plâtre ou de bronze, leur densité n’existe que dans un rapport à l’ombre et à la lumière. Ces éléments éphémères et insaisissables viennent de l’extérieur ou de l’intérieur de l’œuvre elle-même. L’artiste glisse au sein de ses œuvres des sources lumineuses savamment orchestrées qui lui permettent de jouer sur la tridimensionnalité. Outre leur propre volume, l’ombre portée de chacun des éléments qui les constituent permet une démultiplication de leur dessin qui envahit murs et plafonds. Trame légère, mouvante, la ligne se fait aléatoire.
Les sculpteurs contemporains Theo Jansen et Fausto Melotti nourrissent également son imaginaire. Tous deux réalisent des œuvres à l’apparente fragilité, légères, flottantes, mais ayant un solide ancrage métaphysique. Les œuvres cinétiques du premier se meuvent par le souffle du vent.
La construction de l’ingénieur à la précision extrême reprend sa liberté. C’est ce vers quoi nous emmène Éric de Dormael. Ses assemblages à la géométrie maîtrisée forment le squelette d’œuvres poétiques qui mêlent humour et enchantement. Il leur donne une structure, les compose par juxtapositions, décrochés, croisements des forces verticales et horizontales pour créer un réseau dans lequel circulent l’air et la lumière, sources de vie. Le vide y a une importance fondamentale. Il n’est pas un manque, un « trou », mais un espace en tant que tel. Comme le blanc dans une page, il laisse s’engouffrer l’inconscient du sculpteur et offre de la place à celui du spectateur.
On ne peut évoquer le travail d’Éric de Dormael sans aborder le concept de ligne claire propre au neuvième art. Hergé en est le principal représentant. Les aventures fantastiques de ses héros sont mises en valeur par un travail rigoureux du graphisme, qui confine parfois à l’obsessionnalité. Si les sculptures d’Éric de Dormael peuvent être apparentées à ce principe moteur de lisibilité maximale, d’élimination de tous les éléments graphiques accessoires, c’est surtout dans sa force de travail que le sculpteur rejoint l’auteur. En effet, Éric de Dormael est un travailleur acharné. Son point de départ, quand l’idée a germé dans son esprit, est toujours le dessin au crayon.
Une esquisse, quelques traits, des lignes de forces, qui peu à peu prennent vie ou sont abandonnés, puis repris, modifiés, détournés, fignolés. Le « crobar », comme il le dit lui-même, devient un jour dessin technique. Il réalise alors une petite maquette, la troisième dimension faisant son entrée sur la scène pour ne plus la quitter. Là encore, rien n’est acquis. Tout est sujet à amélioration, interrogation. Car Éric de Dormael doute, hésite, rature. Admiratif de l’extravagance des autres, il contrôle sa propre impertinence. Soumise au cadre, elle en puise la force. La difficulté de son travail réside également dans le passage d’un format à un autre : ce qui fonctionnait en modèle réduit va-t-il supporter le passage au monumental ? Si certaines de ses pièces sont de taille modeste, beaucoup sont très grandes. Cette étape peut s’avérer complexe et met en exergue la capacité de l’artiste à s’adapter et à adapter sa création à de nouvelles contraintes formelles. L’alliance de l’exactitude et de la hardiesse fait alors que la magie opère et que l’œuvre, enfin, vient au monde.
Il ne faut pas oublier un facteur fondamental dans l’approche artistique d’Éric de Dormael qui est son humilité face à la Création, c’est-à-dire face à ce que la nature nous donne à contempler. Ainsi il « collectionne ». Beaucoup d’images bien sûr, énormément même, qu’il grappille par ci par là et qu’il conserve sur lui. Elles sont trouvées sur Internet, dans des livres ou saisies sur l’instant d’un moment afin d’en capturer la sensation. Il ramasse aussi, et cueille. Dans son atelier, des boites sont empilées, pleines de graines, de feuille, de morceaux d’humus où germent des herbes, de fractales que l’on retrouve naturellement mises en trois dimensions… Car ce sont là ses véritables sources d’inspiration, c’est là qu’il puise pour alimenter sans cesse sa réflexion. Les lignes, les formes géométriques, la rigueur, ne sont là que pour mettre en avant cette poésie de l’éphémère. Tous les jeux de lumière sont pour lui d’inépuisables défis à sa propre création.
Le soleil du matin qui filtre à travers les persiennes, le halo d’une bougie et son chatoiement sur les murs, le miroitement de l’eau… Ces œuvres révèlent cette admiration, cette candeur presque enfantine face au monde. Les matériaux qu’il utilise donnent à chacune de ses œuvres une vibration particulière qui lui permet de s’approprier pour un temps une part de cette Création. Ainsi le laiton, tout particulièrement, permet des effets très changeant. Quand il est poli, la lumière s’y reflète, scintille et embrase parfois l’élément sur lequel elle se pose. Quand il est satiné, elle se fait plus douce, plus feutrée, comme une caresse. Le bronze a une interaction avec la luminosité qui est plus masculine, plus abrupte, jeu entre la patine et la surface. Les aspérités creusent la matière, les points saillants la renvoient avec d’autant plus d’éclat. Enfin le plâtre absorbe la lumière, la rend plus velouté, moins nette. Parfois le sculpteur ajoute des éléments étrangers à la sculpture elle-même, combine les matériaux. Des billes de verre, par exemple, peuvent venir donner des coups de fouet lumineux, former un ruissellement de lueurs.
Le travail d’Éric de Dormael est le fruit d’une réflexion qui a suivi de nombreux jalons jusqu’à assumer pleinement sa volonté artistique.
Sa rigueur n’est en rien désincarnée. C’est un artiste profondément humain. Sa liberté n’est en rien désinvolte. Elle est au service de tous ceux qui l’entourent.
Éric de Dormael est un homme amoureux : du monde, de la vie et des autres. C’est à eux qu’il rend hommage à travers ses œuvres. »
Galerie Négropontes – Juin 2018
« Qu’elles soient accrochées au plafond ou disposées sur de petits socles, ces compositions lumineuses sont comme des signatures architecturales. Elles sont constituées de lignes qui prennent du volume et s’étendent ainsi dans l’espace comme de petits nuages. Ce joyeux ensemble de lignes ressemble à des coups de crayons répétés qui s’organisent comme des esquisses d’architectes quand elles sont de petites dimensions. Geste inavoué de passionné d’architecture ou simple recherche lumineuse, le résultat n’en reste pas moins intéressant pour peu que l’on ait la chance de les voir sur place. »
Antoine Titus – Le souffle créatif – Cyberpresse – 3 octobre 2015
« Eric de Dormael est un sculpteur français, né en 1951. Formé à l’Ecole Supérieur des Arts de Tournai puis à l’Ecole Supérieure d’Arts Graphiques de Penninghen, il dessine et travaille depuis près de 20 ans au sein d’Ombre Portée, collectif dont il porte l’initiative.
Il conçoit et réalise des œuvres uniques, en laiton ou fil d’inox, nées d’une rencontre entre lumière et formes architecturées. Il pousse notamment à son paroxysme la recherche sur les effets lumineux : ombres, reflets, patine… et intègre les sources lumineuses dans ses sculptures afin de les transformer en éléments décoratifs. Ses entrelacs, structurés ou aléatoires, jouent avec les pleins et les vides pour créer des formes et des jeux d’ombres marqués d’une grande délicatesse.
Le dessin tient une place primordiale dans son œuvre et est à l’origine de chaque création. Chaque idée est d’abord travaillée au crayon, tant dans le cadre d’Ombre Portée que dans son travail personnel. Son œuvre se nourrit par ailleurs d’une multitude d’influences nées de l’observation de l’architecture, de la nature et des effets d’atmosphère.
Il s’attache ainsi à faire naître des images, des impressions, des sensations lumineuses, et à créer, à partir de ces jeux de lumières, des objets poétiques se caractérisant par leur légèreté, leur fluidité de forme et leur transparence.
A l’occasion de l’exposition « Intensité Sensible », organisée par la galerie Carole Decombe, il mêle pour la première fois, dans une scénographie partagée, son univers à celui de sa compagne sculptrice Agnès Baillon. Naît alors de leur rencontre artistique une réelle symbiose, une complémentarité sensible, où dialoguent vides et pleins, petit et grand, homme et femme, ciel et terre dans un univers emprûnt de magie. »
Galerie Carole Decombe – 2016
Expositions :
2020
– « PAD Paris » – Stand Galerie Négropontes – Juin – Paris
– Art’Up – Lille – Stand Galerie By Chatel – Mai – Lille
– « Objets magiques » – Ecomusée d’Alsace – Avril – Ungersheim Œuvre commune avec Agnès Baillon
2019
– « Pièces d’Exception » Œuvre commune avec Agnès Baillon– Eglise des Dominicains – Novembre – Colmar
– The Salon » – Stand Galerie Négropontes – Novembre – New-York
– « PAD Londres » – Stand Galerie Négropontes – Octobre – Londres
– « PAD Monaco » – Stand Galerie Négropontes – Avril – Paris
– « PAD Paris » – Stand Galerie Négropontes – Avril – Paris
– « PAD Genéve » – Stand Galerie Négropontes – Avril – Paris
2018
– Shoe Museum – San Joao da Madeira – Portugal – Oeuvre commune avec Agnès Baillon
– « Pièces d’Exception » Œuvre commune avec Agnès Baillon – Eglise des Dominicains – Novembre – Colmar – 1er prix « Pièces d’exception » de la FREMAA
– Galerie Terraviva – Novembre-Décembre – St Quentin la Poterie
– The Salon » – Stand Galerie Négropontes – Novembre – New-York
– « PAD Londres » – Stand Galerie Négropontes – Octobre – Londres
– Exposition personnelle – Galerie Négropontes – Juin – Paris
– « PAD Paris » – Stand Galerie Négropontes – Avril – Paris
– « Blanc(s) de Printemps » – Centre culturel Arcade – Avril – Ste Colombe-en- Auxois
– « Ca des coiffes ! » – Ecomusée d’Alsace – Mars – Ungersheim Œuvre commune avec Agnès Baillon
2017
– « The Salon » – Stand Galerie Négropontes – New-York
– « PAD Londres » – Stand Galerie Negropontes – Londres
– « Collective Design Fair New-York » – Galerie Negropontes – New-York
– « PAD Paris » – Stand Galerie Negropontes – Paris
– « Fog Fair » avec Agnès Baillon – Stand Slete/Obsolete Gallery – San Francisco
2016
– Galerie By-Chatel – Paris
– « PAD Londres » – Stand Galerie Négropontes – Londres
– « Intensité Sensible » – Galerie Carole Decombe – Paris
– « De Paris à Berlin » – Musée des Arts Décoratifs de Berlin
– « PAD Paris » – Stand Galerie Négropontes – Paris
– Galerie Négropontes – Paris
2015
– « 10/10 » – Galerie By-Chatel – Paris
– Salon « Révélations » – Grand Palais – Paris
– Salon « Paris reçoit Berlin » – Mairie de Paris
2013
– Salon « Révélations » – Grand Palais – Paris
2012
– Salon « Intérieurs 2012 – Voyages imaginaires » – AD-Artcurial – Paris
2011
– Salon « Intérieurs 2011 – L’art de vivre avec l’art » – AD-Artcurial – Paris
– Salon « Hors-Série » – Galerie éphémère – Paris
2009
– Salon « Hors-Série » – Galerie éphémère – ParisAvril